Les 7 arnaques les plus courantes
les 7 arnaques les plus courantes
Les sites fantômes
Les sites d’annonces ayant pignon sur rue sont une source inépuisable pour les spécialistes de l’arnaque.
Les escrocs y repèrent votre annonce puis, via un site factice, vous contactent par mail en vous promettant de trouver des acheteurs.
Sauf qu’il faut s’acquitter de 25 € pour obtenir des coordonnées… inexistantes !
Le chèque de banque falsifié
Le recours au chèque de banque est théoriquement le seul moyen de paiement sécurisé entre particuliers. Pourtant, les chèques de banque volés et falsifiés ou les copies parfaites continuent de faire des victimes, lesquelles voient leur voiture s’envoler dans la nature.
Et pour cause, il faut deux semaines à une agence bancaire pour découvrir le subterfuge.
Le virement bancaire virtuel
A priori rassurant pour le vendeur, ce mode de règlement n’est pas fiable. Le prétendu acheteur est en effet susceptible de déposer un chèque falsifié sur un compte à partir duquel est réalisé le virement.
Le vôtre est ainsi crédité virtuellement mais, après vérification, votre banque le débite une dizaine de jours plus tard en constatant la fraude. Vous n’avez ainsi aucun recours… et plus de voiture.
Un montant étrangement élevé
« L’acquéreur » résidant à l’étranger (Afrique, pays de l’Est…) vous demande par e-mail vos coordonnées bancaires pour un règlement par virement.
Votre compte est crédité d’un montant supérieur à celui de la vente, sous prétexte d’une erreur ou de frais à transférer à un intermédiaire.
Quelques jours après le transfert de la différence via un organisme spécialisé (Western Union, MoneyGram, etc.), vous constatez que le virement initial n’a jamais été opéré, votre banque ayant enregistré le dépôt d’un faux chèque international ou d’un chèque sans provision.
Le coup de l’expert
Certains acheteurs se proposeront de venir accompagnés d’un « expert » pour inspecter le véhicule. Mais, chose aberrante, ils vous réclameront une somme d’argent par virement bancaire, arguant qu’ils ne veulent pas se déplacer inutilement. Au final, personne ne viendra, et vous en serez pour vos frais.
Le détournement d’informations
Un acheteur se disant intéressé par votre voiture vous contacte. Prétextant se méfier des vendeurs indélicats, il vous demande un «scan» de la carte grise, voire du carnet d’entretien, attestant que vous êtes le propriétaire.
Mais, une fois ces données transmises, l’interlocuteur s’évapore. Les informations recueillies lui serviront à créer une fausse annonce pour escroquer d’autres malheureux.
La non-déclaration en préfecture
Cette arnaque, que l’on peut assimiler à l’usurpation des plaques d’immatriculation ou « doublette», permet au fraudeur d’éviter amendes et retraits de points.
Il suffit à l’acheteur indélicat de ne pas déclarer le transfert de propriété du véhicule en préfecture. Et s’il se fait prendre, il plaidera l’étourderie ou l’oubli pour tenter de minimiser sa responsabilité.
Or, la preuve de cette fraude reste à la charge du vendeur pour l’administration !