L’industrie automobile britannique en declin
L’industrie automobile britannique en declin.
L’industrie automobile britannique en declin.Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’automobile britannique. En mars, la production britannique a chuté de 13,3 % par rapport à l’année précédente, selon les statistiques publiées jeudi 26 avril par la Society of Motors Manufacturers and Traders (SMMT) concernant L’industrie automobile, l’association professionnelle du secteur. Il s’agit du douzième mois consécutif de recul. « Quand la baisse est à deux chiffres, ça devient très inquiétant », estime Mike Hawes, le directeur du SMMT, dans une interview accordée à un groupe de journalistes européens pour automobile britannique.
Les conséquences sur l’emploi commencent à se faire sentir concernant L’industrie automobile : Jaguar Land Rover a annoncé le 13 avril la suppression de mille emplois temporaires dans son usine de Solihull, près de Birmingham ; Nissan a fait de même le 20 avril, supprimant plusieurs centaines d’emplois sur son site de Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre, sans préciser leur nombre exact.
L’automobile britannique est prise en étau entre deux problèmes structurels. Le premier est la crise du diesel, qui secoue toute l’Europe par cette industrie automobile britannique. Le second est le Brexit, qui risque de mettre à mal tout l’équilibre économique du secteur.
La seule bonne nouvelle est que la production automobile vient de connaître plusieurs années record outre-Manche et que le secteur possède un peu de marge de manœuvre. En 2016 et en 2017, environ 1,7 million de véhicules sont sortis des chaînes de fabrication du pays, un niveau pas très éloigné de la France (2,2 millions l’an dernier) pour L’industrie automobile britannique.
C’est sur ces fondements solides que se font sentir les effets du scandale des moteurs diesel truqués de Volkswagen. L’affaire a provoqué une vaste méfiance du public vis-à-vis de cette motorisation. « On constate que les propriétaires de voiture diesel ont choisi de simplement attendre, de garder leur véhicule plus longtemps, plutôt que d’en acheter un nouveau roulant avec un autre carburant », explique M. Hawes. Les ventes de diesel ont chuté de 33 % au premier trimestre pour cette industrie automobile britannique.