
Le Brexit rendra les Auto Anglaise plus chères à produire en uk auto

Le Brexit rendra les Auto Anglaise plus chères à produire en uk auto.
Le Brexit rendra les Auto Anglaise plus chères à produire en uk auto. L’histoire retiendra que le débat qui précéda le vote des Britanniques sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne fut parasité par une suite effarante de contre-vérités. Face à l’agitation populiste, les constructeurs et équipementiers automobiles avaient étayé des arguments très factuels, en donnant des chiffres et des prévisions aptes à faire réfléchir la classe ouvrière britannique qu’on disait paradoxalement favorable à la sortie de l’Union pour les Auto Anglaise. Paradoxalement car la grande majorité des usines implantées en Grande-Bretagne exportent à destination de toute l’Europe (90 % de leur production) et au-delà. Les seules marques anglaises survivantes — Mini, Land Rover, Range Rover, Jaguar, Bentley, Rolls-Royce, pour les ranger par ordre d’importance de leur production — sont contrôlées par des constructeurs allemands et indien. Les autres poids lourds de l’industrie automobile en Grande-Bretagne sont les Japonais Nissan, Toyota et Honda et autre Auto.
Dès l’été 2016, le constructeur japonais Toyota Motor Corporation estimait qu’une sortie de la zone euro se traduirait par l’imposition d’un droit de douane de 10 % sur chaque voiture assemblée au Royaume-Uni ou uk auto. Au mois de mars 2018, les principaux constructeurs emmenés par Jaguar Land Rover mettaient en garde une fois de plus Theresa May contre la perte de compétitivité des usines britanniques, du fait de l’obligation d’importer des millions de pièces détachées produites en Europe. De la housse de siège au moteur complet, en passant par des dizaines de milliers de composants mécaniques et électriques, chacune de ces pièces se verrait taxer à l’entrée du territoire britannique pour Auto Anglaise.
Bruxelles et Londres cherchent un accord commercial L’espoir d’un accord entre Bruxelles et Londres pour proroger jusqu’en 2020 l’exemption de droits de douane n’a pas suffi à rassurer les constructeurs et les équipementiers qui redoutent une autre source de coûts induits : les délais à rallonge au bureau de douanes, où chaque camion et chaque chargement seront contrôlés concernant le Brexit.

Le constructeur japonais Honda et le français Groupe PSA considèrent sérieusement ouvrir d’immenses bâtiments de stockage, tels qu’on ne croyait plus jamais en voir depuis la généralisation du fonctionnement des usines en flux tendu. Objectif, lisser les retards à la livraison que pourraient induire les goulets d’étranglement aux douanes pour toute Auto Anglaise. Pour alimenter en pièces la seule usine Mini d’Oxford, ce ne sont pas moins de 150 camions qui traversent chaque jour la Manche. En retour, l’usine renvoie 118 camions à destination du Continent.
Dans les cas extrêmes, certains produits ne franchiraient plus la frontière, ainsi que le rappellent les quinze constructeurs implantés sur le sol britannique, par la voix de l’Association des Constructeurs européens d’Automobiles (ACEA). Ils craignent que faute d’accord avant le 29 mars 2019, les autorités britanniques ne reconnaîtront plus la validité du titre d’homologation communautaire, ce document qui vaut passeport partout dans l’Union. Rappelons qu’un véhicule homologué dans l’un des États-membres est réputé conforme à la réglementation partout dans l’Union. Si la Grande-Bretagne refusait de reconnaître la validité de ce titre d’homologation sur son sol, les constructeurs seraient contraints d’homologuer au Royaume-Uni chaque type de véhicule. Pour un coût de plusieurs dizaines de milliers d’euros en uk auto.
La validité du titre d’homologation communautaire en jeu En conséquence, l’ACEA milite pour que Londres s’engage à reconnaître la validité des titres d’homologation passés et futurs, dans l’intérêt de tous. Toutefois la question reste en suspens, alors qu’il reste moins de neuf mois avant la date fatidique du 29 mars 2019 avec le uk Brexit.
Nos questions fréquentes

