Toyota supra et la supra turbo l’avis ukauto sur cet import rhd en video
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La Toyota Supra de quatrième génération, code JZA80, est la queue de comète et une sorte d’apothéose pour la période faste des constructeurs japonais qui couvre la fin des années 80 et le début des années 90. Lancée au salon de Chicago le 24 août 1993, elle représente alors le point culminant de la tradition sportive Toyota et mythifie l’appellation à tel point que les moindres rumeurs d’une nouvelle supra turbo disponible en import rhd aujourd’hui suffisent toujours à enflammer les cercles d’amateurs de sportives pour la Toyota supra et la supra turbo.
Le nom de Supra est arrivé sur les catalogues supra turbo pour la première fois en 1978, pour désigner une version allongée de la Celica d’alors qui accueillait deux versions du 6 cylindres en ligne trouvé sur les grosses berlines de la marque. La voiture se voulait une tentative de prendre une part du florissant marché d’une autre japonaise célèbre disponible en import rhd aux Etats-Unis comme au Japon, la Nissan Z.
La seconde génération, lancée en 1981, reprenait le même principe de la base Celica accouplée à un 6 cylindres en ligne puissant, mais s’émancipait un peu plus de cette dernière pour devenir plus clairement le « grand coupé » de Toyota. C’est à ce moment qu’elle commençait à être importée, au compte-goutte, en Europe en plus de ses terres de prédilection du Japon et des Etats-Unis pour cette supra turbo.
La troisième génération de la Supra, en 1986, coupait le cordon ombilical avec la Celica et franchissait un palier en terme de puissance et de sportivité, restant une propulsion alors que la Celica devenait une traction avant sur cet import rhd. Il y aura quatre déclinaisons du 6 cylindres en ligne selon les marchés, la plus puissante étant proposée au Japon en 3 litres avec un turbo et 230 chevaux. Une version d’homologation Groupe A sera même proposée en nombre limité avec 270 chevaux, car c’est avec cette génération que la supra turbo entame réellement sa carrière sportive au moment où le Groupe A connaît son heure de gloire au Japon comme en Europe.
L’aboutissement de la lignée arrive donc en août 1993. Complétement redessinée, avec un style tout en courbes et une inspiration revendiquée de la Toyota 2000 GT, l’avis ukauto sur la quatrième génération penche vers le purement sportif et s’éloigne du style GT confortable de ses prédécesseurs. La poursuite de la légèreté a présidé à la conception et la nouvelle venue plus courte, plus basse et 100 kg plus légère que la précédente grâce à l’emploi d’aluminium et de plastique de la supra turbo. Si elle reste, avec 1460 kg pour la version de base, plus lourde que la NSX toute en alu, elle est plus légère que la Nissan Z32 embourgeoisée et que sa rivale en performance, la Skyline GT-R R33 puis R34.
Surtout, elle franchit un palier en puissance : toujours fidèle au 6 cylindres en ligne, credo japonais de l’époque, elle reçoit le nouveau bloc 2JZ de 3 litres, réponse de Toyota au fameux RB26 des Nissan Skyline sur cet import rhd en video. Le moteur, qui par ailleurs équipe les grosses autos de la marque (Crown, Soarer, Mark II, Aristo, Chaser…), est disponible en deux versions dans la Supra : avec ou sans suralimentation. Dans les deux cas il est couplé avec une boîte à six rapports Getrag. La version atmosphérique développe 223 chevaux et la version équipée de deux turbos est annoncée pudiquement à 280 chevaux au Japon, histoire de respecter la lettre du gentlemen agreement entre les constructeurs locaux mais sans que personne ne soit réellement dupe étant donné qu’elle est donnée pour 326 chevaux ailleurs. Avec le 0 à 100 km/h en 5 secondes, c’est une sportive du haut de tableau.